Je connais un endroit....
Aujourd’hui la moitié de l’humanité réside dans les villes, et en 2050 les trois quarts des humains devraient y vivre. Les campagnes se désertifient et l’homme perd peu à peu contact avec la nature au sein de laquelle il s’est forgé au cours d’une évolution qui a duré plusieurs millions d’années. Il se coupe ainsi de ses racines qui ont nourri son intelligence et sa sensibilité. Certes les villes offrent des divertissements variés (concerts, théâtres, musées, cinés, boites de nuit) mais ils sont souvent coûteux et réservés aux gens aisés qui vivent « intra muros ». La nature, elle, est à la disposition de tous et offre un cadre, un espace, des splendeurs qui ravissent notre âme et nous permet de renouer le lien avec nos origines quand nous contemplions, ébahis, la majesté des montagnes et l’infini de la mer et de la voute céleste. Ma nouvelle chanson " Je connais un endroit...." vous invite dans un tel lieu pour y danser autour d’un feu avec des inconnus….
Je vous invite à l'écouter
en regardant les photos qui en illustrent les paroles
Alors que les néons
La nuit dans les cités
Déballent leur moisson
D’arcs en ciel torturés.
Je connais un endroit
Une bien vieille dune
Battue par la mer
Ridée par le noroît
Je connais un endroit
Où panachée de lune
Règne la lumière
D’un ardent feu de bois
Ne vivent là que poètes et vagabonds
Ne vivent là que gens sans lois ni dieux
Ne vivent là que gens épris de chansons
Q’hurle le vent, crache la mer, siffle le feu
Alors que les galas
Aux palais des cités
Vous laissent le cœur las
Le coeur désabusé
Je connais un endroit
Un théâtre de sable
Que le vent fou du nord
Emiette de ses doigts
Je connais un endroit
Un théâtre de sable
Qui du soir à l’aurore
Met les cœurs en émoi
Ne vivent là que poètes et vagabonds
Ne vivent là que gens sans lois ni dieux
Ne vivent là que gens épris de chansons
Q’hurle le vent, crache la mer, siffle le feu.
Alors que les cités
Insidieuses prisons
Tiennent nos vies enchaînées
A leurs corps de béton
Je connais un endroit
Une bien veille dune
Où sans lien sans amarre
La mer s’en vient s’en va
Je connais un endroit
Où sous l’œil de la lune
On danse le soir
Enlacé au noroît
Ne vivent là que poètes et vagabonds
Ne vivent là que gens sans lois ni dieux
Ne vivent là que gens épris de chansons
Q’hurle le vent, crache la mer, siffle le feu
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Texte, Photos*, Paroles, chant Old Nut
sauf la 8 dessin de Picasso et la dernière dessin d'Eliane Roi
(Je suis membre de la SACEM et toute reproduction ou utilisation publique ou à des fins commerciales de mes chansons est interdite sans mon accord).
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