Canta-la-Vida

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La chevelure

Charles Baudelaire, poète sulfureux auteur des Fleurs du mal, tomba sous la coupe d'une femme fatale, Jeanne Duval, née à saint Domingue  qu'il appelait sa vénus noire et qui lui inspira certains de ses plus beaux poèmes dont "la Chevelure". J'ai eu l'idée de reprendre quelques strophes de ce magnifique poème, dont une sert de refrain, pour en faire une chanson. J'espère que Baudelaire, là où il est, me pardonnera cet emprunt.

 

Je vous invite à l'écouter en regardant les photos qui en illustrent les paroles

 

 

 

 

 

 

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Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure !

 

Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !

 

Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure

 

Des souvenirs dormant dans cette chevelure,

                    

Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !

 

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Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

 

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La Langoureuse Asie et la brûlante Afrique

    

Tout un monde lointain, absent, presque défunt,

     

Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !

  

Comme d’autres esprits voguent sur la musique,

                    

Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

 

 

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Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

       

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Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse

 

Dans ce noir océan où l’autre est enfermé ;

 
Et mon esprit subtil que le roulis caresse

 
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,

                     
Infinis bercements du loisir embaumé !

 

Capture d’écran 2022-04-28 à 15

 

 

 

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

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Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,

 
Vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ;

 
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues


Je m’enivre ardemment des senteurs confondues

                  
De l’huile de coco, du musc et du goudron.

 

 

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Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

 

 

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Musique et chant Old Nut

Paroles Charles Baudelaire

Photos Old Nut sauf 2 & 6 Pixabay

 

 (Je suis membre de la SACEM et toute reproduction ou utilisation publique  

 ou à des fins commerciales de mes chansons est interdite sans mon accord).

 



30/04/2022
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