Canta-la-Vida

Canta-la-Vida

La chevelure

Charles Baudelaire, poète sulfureux auteur des Fleurs du mal, tomba sous la coupe d'une femme fatale, Jeanne Duval, née à saint Domingue  qu'il appelait sa vénus noire et qui lui inspira certains de ses plus beaux poèmes dont "la Chevelure". J'ai eu l'idée de reprendre quelques strophes de ce magnifique poème, dont une sert de refrain, pour en faire une chanson. J'espère que Baudelaire, là où il est, me pardonnera cet emprunt.

 

Je vous invite à l'écouter en regardant les photos qui en illustrent les paroles

 

 

 

 

 

 

IMG_6695

 

 

 

Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure !

 

Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !

 

Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure

 

Des souvenirs dormant dans cette chevelure,

                    

Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !

 

Capture d’écran 2022-04-28 à 15

 

   

 

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

 

IMG_3674 - Version 2

 

 

 

La Langoureuse Asie et la brûlante Afrique

    

Tout un monde lointain, absent, presque défunt,

     

Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !

  

Comme d’autres esprits voguent sur la musique,

                    

Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

 

 

P6130324

 

 

 

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

       

P6130361

 

 

Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse

 

Dans ce noir océan où l’autre est enfermé ;

 
Et mon esprit subtil que le roulis caresse

 
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,

                     
Infinis bercements du loisir embaumé !

 

Capture d’écran 2022-04-28 à 15

 

 

 

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

P3300039

 

 

 

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,

 
Vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ;

 
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues


Je m’enivre ardemment des senteurs confondues

                  
De l’huile de coco, du musc et du goudron.

 

 

IMG_0323

 

 

 

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde

 

Sèmera le rubis, la perle et le saphir,

 

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde

 

Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

 

 

 

Mon copain Gibus a écrit un second roman que vous pouvez vous procurer

 

ICI

 

Capture d’écran 2022-04-27 à 18

 

 

 

*****

Pour être informé(e) des nouveaux articles

inscrivez vous à la newsletter dans la colonne de gauche

 

*****

Musique et chant Old Nut

Paroles Charles Baudelaire

Photos Old Nut sauf 2 & 6 Pixabay

 

 (Je suis membre de la SACEM et toute reproduction ou utilisation publique  

 ou à des fins commerciales de mes chansons est interdite sans mon accord).

 



30/04/2022
10 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 69 autres membres